01 / 10 / 2019

LA CHEFFE ELENA SCHWARZ DIRIGE POUR LA PREMIERE FOIS L’ONBA
31 octobre 2019 - concert symphonique

- SAISON SYMPHONIQUE -
 
DE L’APPRENTI SORCIER A LA 3e SYMPHONIE DE PROKOFIEV JAMAIS JOUEE PAR L’ONBA : L’AUDITORIUM DE BORDEAUX,
« PLACE TO FEAR » POUR HALLOWEEN  

- LA CHEFFE ELENA SCHWARZ DIRIGE
POUR LA PREMIERE FOIS L’ONBA -
 
Avec un programme enchaînant monuments du répertoire fantastique et défi d’interprétation pour l’ONBA, pour la première fois sous la baguette – magique ? - de la jeune cheffe prodige Elena Schwarz, l’Opéra National de Bordeaux propose un concert symphonique d’Halloween délicieusement dissipé le 31 octobre prochain à l’Auditorium. Une ode à la sorcellerie à venir apprécier grimés, pour les familles et grands enfants qui prévoient une tournée  « trick or treat » à la sortie. Suivie d’une œuvre encore jamais interprétée par l’orchestre en seconde partie…
 

 photo : Colton Surgeon

ELENA SCHWARZ : LA REMARQUABLE ASCENSION
D’UNE CHEFFE D’ORCHESTRE NOUVELLE GENERATION
Pianiste et violoncelliste de formation, Elena Schwarz attrape très tôt le virus de la « femme orchestre ». Remarquée dès 2017 par Mikko Franck, dont elle deviendra cheffe assistante à la tête de l’orchestre de Radio France jusqu’en juin 2018, elle gagne d’emblée les faveurs du public avec sa prestation remarquée et son naturel lors des Victoires de la Musique Classique 2018. Tout juste trentenaire, grande amoureuse du contemporain et particulièrement engagée auprès des minorités, elle incarne la nouvelle scène symphonique, érudite et audacieuse, dirigeant désormais de grandes formations à l’international.
Si pour elle comme pour le chef Paul Daniel, directeur musical de l’ONBA, le talent n’est pas une question de sexe, il tient particulièrement à cœur de ce dernier de mettre en avant les femmes dans la programmation symphonique de l’ONB. Le 31 octobre prochain, elle dirigera l’ONBA pour la première fois. Une rencontre au sommet très attendue…
 
« Je voulais que cette saison ait l’exigence de la mixité. Le talent n’est pas une question de genre, et pourtant les femmes ne sont toujours pas assez présentes sur la scène symphonique. Seront mises à l’honneur à l’Auditorium des cheffes comme Speranza Scapucci, des compositrices (Missy Mazzoli, Anna Clyne, Elsa Barraine, etc.) ainsi que de grandes musiciennes. Parmi les cheffes, je suis fier de convier cette saison la brillante Elena Schwarz, avec qui nous avons construit ce programme sur-mesure, dont une œuvre encore jamais jouée par l’ONBA… » Paul Daniel
 
DE « MICKEY » A PROKOVIEV : UN PROGRAMME FANTASTIQUE
 MELANT HALLOWEEN ET CHALLENGE POUR L’ONBA
Hasard du calendrier entre Elena Schwarz et l’ONBA : la rencontre se fera le 31 octobre ! Entre Halloween et les vacances scolaires, idée a donc été lancée de thématiser une partie du concert. Construit en collaboration entre les équipes de l’ONBA et la cheffe, le programme proposera quatre œuvres, en deux parties distinctes. Durant la première, volontairement grand public, trois monuments du répertoire symphonique fantastique, que la salle pourra reprendre en chœur (et déguisée pour celles et ceux qui viendront grimés !). La Nuit sur le Mont Chauve (arrangement Rimski-Korsakov) de Modest Moussorgski ainsi que l’Apprenti Sorcier de Dukas ont servi de point de départ. Déchaînée, terrifiante, la première œuvre évoque une réunion de sorcières s’achevant en Sabbat, inspirée entre autres d’une nouvelle de Gogol… Quand la deuxième œuvre, qui raconte l’apprentissage calamiteux d’un jeune sorcier perdant le contrôle de ses sortilèges, verra naitre le « climax » du long-métrage d'animation de Disney Fantasia en 1940, avec Mickey dans le rôle du maladroit disciple. A cette partie fut ajoutée une troisième œuvre pour son côté fantastique : Peer Gynt, suite n°1 op. 46 d’Edward Grieg, dont l’air de l’Antre du roi de la montagne est d’autant plus terrifiant que c’est celui qui sera siffloté par le tueur en série M le Maudit dans l’œuvre de Fritz Lang en 1932.
Pour la seconde partie du concert, Elena Schwarz et les équipes de l’ONBA ont souhaité offrir au public bordelais une pièce importante du répertoire, assez noire dans l’esprit et qui n’a jamais été interprétée par la formation : la Symphonie n°3 op. 44 en do mineur de Serguei Prokofiev. Un défi à la hauteur de cette rencontre entre la cheffe surdouée et l’orchestre résident de l’Auditorium, que les plus experts comme les néophytes sauront apprécier…